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Hausse des loyers dans les grandes villes !

Les grandes villes françaises observent une hausse des loyers sur les petits logements. Selon les données publiées sur BFMTV par PriceHubble, leader de la data dans l’immobilier, les loyers ont flambé !

La question est : Est-ce que la hausse des loyers aurait un rapport, de prés ou de loin, avec les prêts immobiliers ?

Ce que nous allons voir en détail dans cet article…

Les grandes villes françaises observent une hausse des loyers sur les petits logements. Selon les données publiées sur BFM par PriceHubble, leader de la data dans l’immobilier, les loyers ont flambé !

De combien est la hausse des loyers dans les grandes villes ?

D’après les chiffres affichés par le géant de la data, la hausse des loyers serait spectaculaire dans les métropoles françaises. Nice est largement en tête avec une hausse de près de 7 % sur l’année précédente. La capital de la côte d’azur devancent Paris, Brest et Bordeaux dans ce classement.

D’autres grandes villes françaises comme : Strasbourg, Marseille, Nantes, Montpellier et Lille affichent quant à elle des hausses allant de 4 à 5 %.

Lyon fait l’exception dans ce classement, avec une hausse de 3,3 %. Contre toute attente, la hausse des loyers dans la métropole de Lyon reste inférieure à l’IRL (indice de référence des loyers) établi à 3,5 %.

💡 Qu’est-ce que l’IRL, indice de référence des loyers :

L’indice de référence des loyers, plus simplement appelé “IRL” est un indicateur calculé tous les trimestres par l’INSEE dans l’objectif d’encadrer les révisions des loyers.

Cet indice permet aux propriétaires d’augmenter leurs loyers. Sans pour autant étouffer les locataires avec des hausses abusives et brutales.

8 grandes villes avec une hausse supérieure à l’IRL :

Ce n’est un secret pour personne, il est de plus en plus difficile de trouver un appartement à la location sur les villes comme : Paris, Marseille, Nantes, Montpellier, Lille, Strasbourg, Brest et Bordeaux.
Aujourd’hui, il est presque impossible d’en trouver aux prix de 2021 ou 2022.
Toutes ces métropoles attractives par leur beauté, la qualité de vie et les infrastructures disponibles… ont un marché locatif relativement tendu. A cette difficulté s’ajoutera, en 2023, la hausse des loyers supérieures à l’IRL 3,5%.
Un vrai calvaire pour les locataires !

Quelles sont les raisons de ces hausses ?

Depuis la sortie de crise sanitaire, une nouvelle crise a frappé le marché immobilier de plein fouet : c’est la crise économique renforcée par une inflation galopante.

S’ajoute à cela, les différentes contraintes environnementales imposées par l’état français et par l’Union européenne à plus grande échelle. Ces réglementations ont grandement contribué à une baisse de l’offre locative disponible, notamment avec l’exclusion des logements énergivores.

Ces contraintes environnementales ont probablement amené les propriétaires à réaliser des travaux de rénovation sur leurs appartements. Donc, un investissement onéreux. La répercussion de ces investissements sur les loyers est arrivée rapidement et brutalement.

L’annonce de la fin des dispositifs d’aide à l’investissement locatif :

Les Français ont toujours adoré investir dans la pierre. Le parc immobilier locatif est fortement étoffé par l’investissement des contribuables français.

Bien évidemment, moyennant des aides fiscales plutôt avantageuses. Comme le dispositif Pinel, qui donnait accès à des réductions d’impôts sur 6, 9 ou 12 ans, si le propriétaires s’engageait à respecter un certain nombre de conditions. Notamment le plafonnement des loyers, qui permet aux ménages avec des revenus moyens de louer des logements confortables à des prix modérés.

Le gouvernement a annoncé la fin de ce dispositif d’aide à l’investissement locatif fin 2024. Ce qui réduira davantage l’offre disponible sur le marché.

Investir en loi pinel

La difficulté d’accès aux prêts immobiliers : une raison cachée ?

Ces derniers mois, l’accès aux prêts immobiliers a fortement chuté. Très impacté par les décisions de la BCE et la Banque de France pour maîtriser l’inflation.

Qui plus est, les normes du HCSF obligent les banques, depuis début 2022, à respecter un taux d’endettement maximal de 35 % des revenus d’un ménage. Ce qui réduit considérablement les possibilités d’endettement pour les investisseurs.

Donc, les Français qui désirent réaliser un investissement locatif au moyen d’un prêt immobilier, n’y arrive plus aussi facilement. Ils ont même beaucoup de difficulté. Car, ils sont déjà à 35 % d’endettements pour financer leur résidence principale.

Résultat : Moins d’investisseurs et encore moins de logements disponibles à la location…

Vers une pénurie de logement à la location ?

Cette hausse des loyers dans les grandes villes montre que le marché de l’immobilier locatif présente une opportunité intéressante !

Beaucoup de ménages sont exclus du prêt immobilier à cause des récentes restrictions et de la conjoncture.

Ajoutez-y, les étudiants qui se ruent vers les grandes villes où on y trouve les meilleures universités, écoles et entreprise pour l’apprentissage.

Finalement, vous obtenez une offre complétement décorrélée de la demande. Avec des files d’attente interminables pour visiter des appartements ou studios, et espérer décrocher une location. Comme c’est le cas à Paris ou Nice. Ainsi que des loyers qui continuent de grimper au détriment des 40% d’étudiants et jeunes actifs, qui rencontreront des difficultés à se loger à la rentrée 2023/2024.

Hausse des loyers dans les grandes villes : le phénomène de l'offre et la demande

Résultat : Quand la demande est plus importante que l’offre, les prix augmentent !